
7 septembre : visite de Tallinn et marathon
Nous avons eu à Tallinn beaucoup de chance. Jane et Tanel, un couple d'amis de mon père, nous a accueillis et nous a fait vivre une journée inoubliable. Tout d'abord, nous avons flâné dans leur quartier car un événement s'y déroulait. Une espèce d'exposition d'associations locale sous forme de marché avait pris possession de quelques rues dans ce quartier historique très beau, en marge du centre touristique de Tallinn. C'est un quartier qui a été préservé des bombardements de la deuxième guerre mondiale. Nous pouvons y observer des maisons anciennes, c'est à dire de la fin du 19ème, début du 20 ème. Ces maisons sont entièrement en bois ou, pour les plus riches, avec le centre en pierre en cas d'incendie.





Moment rare...
Jane et Tanel sont des gens adorables et intéressants. Ils étaient ravis de nous faire découvrir leur ville. Elle travaille à l'ambassade des Etats-Unis, lui est informaticien pour l'application Skype, créée en Estonie. Nous sommes allés en direction du centre ville, à pied. Nous avons retiré mon dossard et visité le centre médiéval :

Les 4 coureurs de la famille, sans oublié Jane et Tanel qui font partie d'un club de running et m'ont mis la pâtée...


Voici Jane et Tanel qui, en plus d'être de belles personnes...sont de belles personnes.
Après un grignotage express, vint le moment tant attendu par les enfants : la kid race :

Plusieurs milliers d'enfants courraient. Ils devaient attendre dans une espèce d'immense file d'attente, ils avaient un dossard en fonction de leur âge. Ils partaient par vagues d'une centaine de coureurs du même âge sur un parcours d'un peu moins d'un kilomètre.



Salomé a terminé 13ème fille.
Samuel a fini 3ème.
Timothée a gagné sa course.
Tous les enfants étaient récompensés par une médaille. Sacrée organisation !


Puis, à 17 heures, vint le moment tant attendu par Jane et Tanel qui m'attendaient au tournant !
Malheureusement, nous n'avons pas pu nous trouver au départ. Il y avait plus de 6000 participants et, m'étant inscrit tard, j'avais comme repère la lettre G qui étaient la dernière. Nous n'avons pas pu courir en même temps, ils étaient au début et je ne les ai jamais rattrapés.
6000 coureurs, ça fait beaucoup. Le départ a été donné à 17h00, je passais la ligne de départ (là où le chrono se déclenche grâce à la puce dans le dossard) à 17h05. Ensuite, j'ai passé les 5 premiers kilomètres à slalomer pour passer tous ceux qui courraient lentement, c'est à dire 80 % des gens. Certains marchaient. En fait, la grande majorité des gens participent à cet évènement pour le plaisir, sans entrainement en amont j'imagine. C'est la course festive du marathon car c'est une des distances les plus courtes : 10 km. Mais du coup, cette première partie étaient très difficile, il était impossible d'avoir un rythme régulier. C'est bon à savoir, la prochaine fois, je m’inscrirai à l'avance pour être en tête de la course.
Arrivée :

Remise des médailles pour tout le monde :

Bon, les temps : j'étais content car je voulais faire moins d'une heure et j'ai mis 55 minutes. J'espérais avoir fait mieux que Jane et Tanel qui avaient aussi pour objectif de faire moins d'une heure. Quand nous les avons retrouvés une demi heure après la course, dans un pub, la sentence est tombée, indiscutable, froide comme peut l'être un chrono ; des chiffres, à peines adoucis par la voix caressante de Jane et le visage rayonnant de Tanel : "nous, on a fait notre meilleurs chrono : Jane 50 minutes et Tanel 52." Allez, va t'entrainer et repasse dans un an Manu.
Pendant la course, Marie et les enfants ont continué la visite :


Pour finir cette journée riche et variée, nous avons rejoint Jane et Tanel dans un espace que nous n'aurions pas pu découvrir sans eux : il s'agissait d'une immense ancienne usine investit par un ensemble de commerce pour créer un bel espace original. Mais surtout, ils nous ont expliqué que l'Estonie fabriquait d'excellentes bières artisanales. Ils nous attendaient avec des amis dans un pub qui servait plusieurs de ces bières à la pression, dont une qui avait un goût de chocolat et de pain d'épice, un peu forte quand même : 12,5 degrés !
Entrée de l'espace



Le lendemain, nous reprenons la route vers le sud. Avant de passer la frontière, nous faisons une petite rando conseillée par Jane et Tanel pour découvrir un paysage typique Estonien dans un écosystème très particulier, un genre de tourbière. Le chemin est forcément aménagé pour traverser ces zones marécageuses :






Riga, du 8 au 10 septembre
Et nous voilà repartis pour changer de pays, nous continuons notre visite des pays Baltes. Pour Riga, nous avons fait le choix de loger dans une maison pour que les enfants puissent s'ébrouer. Nous sommes tombés par hasard dans LA station balnéaire des pays Baltes et même plus, des pays du nord est de l'Europe et d'une partie de la Russie. Cette ville s'appelle Jurmala, surnommée la côte d'azur du nord. En voiture, c'est une zone payante, il y a un péage. C'est un peu le lieu pour les séjours de convalescence. Pour le plus grand bonheur des enfants, nous avions une piscine chauffée (eau à environ 35 °C) dans la maison avec un courant pour nager ou pour faire les idiots.


Petit resto du soir super sympa, adapté pour les enfants et pas cher alors que nous sommes dans une zone touristique et riche (total 52 €) :

Nous remarquons dans plusieurs restaurants qu'il y a des plaides sur les chaises pour ceux qui auraient froid. Héloïse a testé.
Le lendemain, nous partons à la rencontre de Riga qui se trouve à 30 minutes de voiture.


Riga sera notre coup de cœur des pays Baltes, pour le moment....Désolé Jane et Tanel !
Nous avons commencé notre découverte de la ville par la visite d'un atelier/magasin de tissage haut de gamme car tout est fait main. Le patron est un ami de notre hôte, c'est de cette manière que nous avons pu accéder à ce petit bijou d'atelier où perdure un métier rare :




Prix d'un manteau : plus de 900 €.
Prix d'une écharpe : entre 200 et 300 €.
Vous imaginez bien que le patron n'était pas peu fier de son mur de personnalités.
Quelques photos de Riga :








Pour manger, nous avons eu la bonne idée de nous rendre au marché central. Nous avons découvert d'immenses espaces, 4 gigantesques hangars/tunnels entourés d'un marché extérieur permanent :



Nous y avons trouvé toute une partie consacrée au fast-food en tous genres. Le système est simple, Plusieurs espaces avec des tables au milieu (sur la photo, ce n'est qu'une petite partie). Ensuite, chacun fait le tour des comptoirs pour choisir sa spécialité. Il faut payer d'avance, emporter avec soi un petit appareil qui clignotera et sonnera quand la commande sera prête (les 2 petits disques noirs sur la deuxième photo) :

Nous sommes rentrés assez tôt, vers 15h, dans notre villégiature, ce qui nous a permis de profiter d'un long moment de détente sur la plage de 24 km de long :

Un petit 25 °C à l'ombre (alors que nous apprenions qu'il avait neigé en Haute-Savoie). Et une eau à ....
Mais on s'ennuie vite sur une plage, alors on s'active :




Et on se baigne. Enfin, seul Timothée s'est baigné entièrement.
Allez, nouvelle devinette. C'est pour faire un petit comptage, c'est un moyen sournois de vérifier qui lit entièrement le site : Timothée a battu son record de température. A votre avis, à combien de degrés était l'eau ? (température affichée au poste de secours)

Il faut encore que je vous parle d'une dernière chose concernant la Lettonie : la conduite. Ça fait d'ailleurs longtemps que je veux vous parler de la conduite dans les pays car c'est assez révélateur et les différences sont énormes. Par exemple, en Norvège, les gens respectent à la lettre le code et les limitations de vitesse. En Allemagne aussi, mais il y a des zones où il n'y a pas de limite de vitesse, ce qui amène à une situation étonnante où les gens conduisent pour la plupart entre 130 et 200 km/h dans ces zones, et abaissent d'un coup leur vitesse dès qu'il y a une limite.
En Lettonie, c'est.............Yahoo, allez, on y va, Mario Kart. Fermez les yeux et imaginez un marseillais qui roule (ou Caro tiens, c'est pour voir si tu lis tout) et ben il vous paraitra Norvégien à côté d'un Letton. Il y a des lignes et des panneaux, mais c'est pour décorer. La seule règle qui est respectée est celle du feu tricolore. Ils conduisent très vite, et surtout dépasse absolument ou et quand ils le veulent. De cette manière, ils transforment les voies à double sens en doubles voies. Il y a une voiture qui arrive en fasse ? Pas de problème, le camion se décale à droite pour vous laisser passer, la voiture en face se décale sur sa droite pour créer une voie au milieu. La ligne est blanche ? Tant mieux, ça fait moins mal aux yeux.
Après un temps d'adaptation, un premier réflexe de rallerie franchouillarde, toujours exacerbée au volant bien entendu, je dois dire que nous avons trouvé avec Marie que c'est plutôt agréable de pouvoir doubler un camion qui roule à 70 quand on veut, sans avoir à attendre une demi-heure. Je dirais même que ça oblige à la vigilance et à la prise en compte des autres véhicules. Je suis sûr qu'il n'y a pas tant de choc frontal que ça car les gens sont habitués à se déporter, à laisser passer.
Du 10 au 12 septembre : Vilnius en Lituanie
Et le lendemain, nous quittons notre maison avec piscine direction la Lituanie.
Devinette : Trouvez l'intrus parmi ces panneaux. Indices : cela faisait plusieurs jours que nous yeuttions cette ville, c'est la deuxième capitale de la Lituanie et nous avons failli y passer juste pour faire une photo fil rouge devant le panneau de la ville.
Cette devinette n'attend pas de réponse, vous l'aurez compris.


Nous voilà donc partis pour Vilnius. Nous avions réservé un logement sur Airbnb qui nous paraissait top, en plein centre de la vieille ville. Nous étions donc impatients. Et..........
Nous n'avons pas été déçus ! super appart rénové avec beaucoup de gout dans lequel on s'est tout de suite senti bien. La rénovation était très astucieuse, ils ont décapé en partie meubles et murs. Ils ont refait les murs en laissant, de manière très propre et encadrée, apparaitre des parties des anciens murs, de différentes teintes. Très beau.








Ce soir là, nous avons décidé d'abandonner les enfants devant un film et une assiette de pâtes et de sortir en ville en amoureux. Première fois depuis le début du voyage (ah non, une fois on les a laissés 45 minutes pour aller faire les courses). C'était, comment dire, AAAHHHAAA ! détendant, un peu comme la caresse de l'Alizé au coucher de soleil sous un cocotier.


12 Septembre : visite de Vilnius
Finalement, ce sera Vilnius notre vrai coup de cœur des pays Baltes. Ça tient surement au fait que nous étions dans un super appart en plein cœur de la vieille ville et que nous avons vécu un peu comme les habitants de Vilnus dont je ne parviens pas à trouver le nom, ou plutôt comme des habitants un peu aisés et oisifs de Vilnius qui flânent dans les rues et mangent au restaurant le soir.
L'autre raison est sans conteste la stratégie que nous avons mise en place pour visiter la ville. Nous avons divisé les forces et surtout nous nous sommes munis, à l'office du tourisme, du jeu très bien fait pour les enfants afin de leurs rendre la visite plus fun : un plan exhaustif et très simple sur lequel figurent 15 points à parcourir. Au dos, une explication (en anglais) de chaque point (statues, monuments, lieux insolites...) et une question. A la fin du parcours, en rendant le questionnaire complété, l'office du tourisme offre une récompense. Orientation, traduction anglais-français, culture, visite...l'activité était complète.
Nous avons fait deux équipes, les enfants ont vraiment adhéré au système et la visite a duré presque toute la journée avec une pose à midi dans un restaurant conseillé par notre hôte pour goûter aux spécialités Lituaniennes. On s'est régalés pour un prix modique, en effet il est important de signaler que nous entrons dans une partie du voyage où notre pouvoir d'achat est élevé. Par exemple, ce restaurant, en plein centre de la vieille ville, nous a coûté 55 €.



Samuel nous a épatés par sa lecture de carte et son sens de l'orientation. Mais, concentré comme il l'était, cela lui a valu une rencontre désagréable et violente avec un poteau ! Bien sûr, la scène était drôle, mais il ne s'est pas raté et a bien eu mal.



L'équipe des gars.
L'équipe des filles.


Vu le prix, avec Marie maintenant nous sommes passés à la pinte, c'est mieux, même à midi.
Ceci est là spécialité Lituanienne. Ce n'est pas une patate mais plutôt une pâte un peu molle avec de la farce. Très bon.
En cherchant une statuette de sirène (point numéro 9 du jeu) nous sommes tombés sur une petite perle de manifestation/exposition artistique. Nous avons juste traversé un pont, en plein centre, et nous sommes retrouvés, nous pensons, dans un genre de république qui se dit indépendante, en fait une république de la culture.









Nous étions comme dans un rêve dans cette petite bulle culturelle artistique sauvage et tranquille.










Et voilà, on repasse un petit pont pour nous retrouver dans le tumulte de la ville. Dernier coup d’œil.




Les équipes se réunissent à nouveau.

