Olympe, Igoumenitsa
du 30 octobre au 2 novembre
Le 29 au soir, veille de notre départ, nous avons passé un peu de temps avec nos hotes, Elphie et ???
Lui ne parle pas un mot d'anglais mais déborde de bienveillance et d'attentions. Elphie parle un peu Anglais. Ils nous ont fait gouter leur vin maison et nous ont déterré plusieurs petites plantes que nous allons essayer de ramener vivantes à la maison. Il s'agit d'aloe vera dont les nombreuses vertus dans le domaine de la dermatologie ne sont plus à prouver.
Le lendemain, les adieux ont été émouvants, ce fut une vraie séance de câlins, Elphie nous a tous serrés très fort dans ses bras. Elle était très émue et nous aussi.
Je ne vous ai pas parlé de leur travail : lui fabrique de l'huile d'olive extraite de leurs oliviers, elle fait des ménages dans le camping de la plage.
Nous leur avons proposé de venir nous voir. Nous communiquons avec leur fils par airbnb car c'est lui qui gère l'annonce de loin (il vit en Écosse). On lui a demandé d'insister auprès de ses parents pour leur faire comprendre que ce n'était pas une invitation en l'air, il nous a répondu ce à quoi on s'attendait : ses parents seront surement très heureux de notre invitation et il insistera mais ils ne sont pas voyageurs. Des gens simples, une vie simple.
Nous avons commencé notre remontée vers le nord, nous ne descendrons plus vers le sud...Sur notre route se trouvait Olympe, un des sites que nous avions prévu de visiter. C'était très intéressant et passionnant. C'est un peu à part comme visite étant donné que cet immense site ne tourne qu'autour du sport. Nous y avons passé 3 heures. On y découvre l'histoire des jeux olympiques dans un musée, les épreuves, les règles (les femmes n'avaient pas le droit de participer ni d'assister aux jeux sous peine d'être jetées du haut du mont Typée), un musée qui rassemble tous les objets trouvés sur le site, et le site archéologique en lui même, immense, un vrai village olympique (inévitables temples dédiés aux dieux, l'autel de la flamme olympique, gymnases d'entrainement, piscines, hôtels pour les personnalités, et bien sur le stade). Lors des jeux, qui ne duraient qu'une seule journée au tout début et qui ont rapidement étaient allongés à 5 jours, de nombreux spectateurs venaient de partout et dormaient sur place en organisant des campements.
L'entrée dans le stade. A l'origine, il s'agissait d'un long tunnel.
Dans ce stade d'environ 200 m de long s'affrontaient des athlètes au lancer du disque, lancer du javelot (qu'ils lançaient à l'aide d'une sangle), le saut en longueur, différentes courses (1 longueur, 2, 4 ou 8) dont une course en armure complète, et des épreuves de combats (lutte, pugilat et pancrace). Il y avait des épreuves pour les enfants (garçons). Il y avait aussi un hippodrome pour les courses de chevaux et de chars.
2 heures de route nous séparaient de Naupacte où nous avons dormi. La nuit fut rythmée par de très forts orages (premières gouttes de pluie après 1 mois de ciel bleu), un bien entendu les chiens grecs.
Le lendemain, nous avons poursuivi notre remontée vers le nord. Nous sommes arrivés à Igoumenitsa, ville où partait notre ferry 2 jours plus tard, où notre choix s'est porté sur un bungalow dans un camping. Nous voulions dormir dans notre tente de toit mais des orages étaient prévus pour la première nuit. Effectivement, nous étions contents d'être en bungalow, la pluie était bien au rendez-vous. Certes, nous étions à 6 dans un bungalow pour 4, donc bien à l'étroit ; certes nous avons subi de nombreuses et fortes attaques organisées de bataillons de moustiques ; mais nous étions sur une plage et dès le lendemain matin, le soleil était au rendez-vous. Igoumenitsa étant à l'ouest, nous avons pu assister à un beau coucher de soleil.
Nous quittons la Grèce sous un soleil radieux qui aura été notre compagnon tant apprécié durant tout notre séjour au pays des dieux. Direction l'Italie du sud pour vivre une aventure toute différente dans la grande famille de Marie.